Domaine Guillemot-Michel


Le Domaine en quelques mots




Le Domaine Guillemot-Michel est un petit domaine familial situé à « Quintaine », entre les villages de Viré et Clessé, au cœur de l’appellation Viré-Clessé, l’un des trois crus du Mâconnais.


En 1982, après des études de viticulture et d’œnologie, Pierrette Michel et son mari Marc Guillemot retournent sur le domaine des parents de Pierrette. En 1985 ils embouteillent leur premier millésime sous le nom « Guillemot-Michel ».

Les vignes sont converties en bio dès leur retour, puis en Biodynamie à partir de 1991 (certification DEMETER 1992-2017, BIODYVIN depuis 2018). Depuis 2012, leur fille Sophie, désormais aidée de son mari Gautier, suit le même chemin en reprenant petit à petit la gestion du domaine.

Sophie, Gautier, Pierrette et Marc cultivent 6,5ha de vieilles vignes de Chardonnay (55-60 ans) situés autour du hameau de Quintaine.

Notre travail en Biodynamie vise tout d’abord à maintenir un sol vivant, par un entretien mécanique et non chimique, et par le refus de tout produit phytosanitaire de synthèse lors des traitements, au profit de substances minérales et de préparations à base de plantes. Ces préparations sont réalisées au domaine ou en groupe avec d’autres vignerons. Nous cultivons une partie des plantes utilisées (achillée, prêle, ortie, luzerne, valériane, consoude, thym, origan, sarriette…) ou effectuons des cueillettes de plantes sauvages. 

En cave, nous limitons nos interventions au strict nécessaire, grâce à une qualité de vendange optimale. A maturité, les raisins sont cueillis à la main puis pressés en douceur. Les moûts décantent à froid une nuit pour séparer les jus clairs des bourbes. Les fermentations alcooliques et malolactiques s’effectuent naturellement en cuves béton grâce aux levures et bactéries indigènes. Après fermentations, le vin est maintenu sur lies jusqu’à l’embouteillage, en début d’été.




Sophie Roussille : Fille de Pierrette et Marc, agronome et œnologue de formation, elle a repris la gestion du domaine en 2013 et régit tous les aspects techniques. Fourmillante d’idées, c’est à elle que nous devons la distillation au domaine, les bulles… ainsi que le jardin de simples et les différentes mixtures improbables qui en sont issues. Vous l'apercevrez à la vigne, emmitouflée dans un nombre de pulls à faire pâlir de jalousie la princesse au petit pois.



Gautier Roussille : Époux de Sophie, agronome et œnologue de formation, son caractère débonnaire lui permet de gérer les tâches administratives du domaine avec le flegme d’Asterix visitant « la maison qui rend fou », certains coups de fils lui donnant néanmoins assez d’allant pour taper sur des piquets ou faire des trous à la vigne pour le reste de la journée. Sa phrase préférée : « j’ai une idée » est généralement accueillie par une réprobation générale mais il vous accueillera au domaine et vous fera goûter le résultats desdites idées avec enthousiasme.





Auguste Roussille : 3ème génération et pillier multi-casquette du domaine, il est à la fois responsable mignonitude, conducteur de "T'ateur" et inspecteur qualité des raisins finis.


Laurence, Thierry, Valentine, Lise, Kelly, Laura, etc. : Nos méthodes de cultures demandent un important travail manuel tout au long de l'année, de la vigne à l'habillage en passant par la cave, et nous ne pourrions pas le réaliser seuls. Nous remercions tous nos employés, passés, présents et futurs pour leur collaboration et leur bonne humeur, même dans les moments difficiles (des semaine entières de taille sous la pluie... suivez mon regard). N'hesitez pas à nous contacter si vous souhaitez rejoindre l'équipe, les bonnes volontées sont souvent les bienvenues.



Pierrette Guillemot : Fille de Suzanne et Georges, viticulteurs à Clessé, œnologue de formation et épouse de Marc. La retraite ne l'empêchera jamais de prodiguer conseils et coups de main, à la cave, à la vigne ou au bureau (on ne se refait pas).

Par beau temps, vous l'appercevrez dans son potager modèle qu'elle vous fera visiter avec joie.




Marc Guillemot : dit "le grand" voire "le grand barbu". Epoux de Pierrette, œnologue de formation, paysan-bricolo par vocation. Quand il ne pédale ou ne randonne pas, vous le trouverez, retraite active oblige (on ne se refait pas non plus), principalement couvert de sciure ou de cambouis, vers le hangar et l’atelier. 


Minouche, Lilou, O-Kame & Cie. : En venant au domaine, vous risquez fort de tomber sur un des chats de la maison (non œnologues de formation).


Ne le prenez pas personnellement s'ils vous snobent… ce sont des chats !


Le domaine


Nos 6,5 hectares de Chardonnay sont situés au sud de la Bourgogne, sur les coteaux de Quintaine, à mi-chemin entre Mâcon et Tournus.

Comme la grande majorité de la Bourgogne viticole, nos vignes sont situées sur des sous-sols de calcaires jurassique (Bathonien à Oxfordien, -160 Ma). Cependant, le terroir de Quintaine, historiquement reconnu au sein des villages de Viré et Clessé, présente un caractère atypique. 

 

Le relief de Quintaine engendre une forte densité d’orages estivaux, accélérant la décarbonatation des calcaires en limons.

Les conséquences sur la physiologie de la vigne et donc sur le style des vins sont de trois ordres :

- l’apport d’eau durant l’été participe à une meilleure acidité naturelle des vins,

- le faible taux de calcaire actif favorise l’implantation de la vigne et modifie la structure des vins,

- les limons accueillent un microbiote unique qui participe à la fermentation et donc à l’arôme de nos vins (vinifiés en levures indigènes).

 

Nos parcelles sont toutes exposées au soleil levant et bénéficient de l’influence climatique de la Saône qui tempère les excès, aussi bien hivernaux qu’estivaux. 

 

Les vignes les plus anciennes du domaine encore en production ont été plantées par le grand-père de Pierrette, au retour de la Première Guerre Mondiale. Les plus jeunes ont été plantées par Marc et Pierrette à la reprise du domaine, au début des années 80. Aujourd’hui, nous n’arrachons plus de vignes mais renouvelons les ceps morts chaque année pour un âge moyen d’environ 60-65 ans. 

 

La densité de plantation est élevée : entre 7000 et 8000 pieds à l’hectare. Toutes nos vignes sont palissées et conduites en arcure avec une baguette. Nous taillons selon la méthode Guyot-Poussard, plus chronophage mais plus respectueuse des flux de sève, elle limite les risques de maladie du bois et prolonge l’espérance de vie des pieds. 

 

Nous avons la chance de travailler sur des parcelles suffisamment grandes pour nous permettre de créer des barrières naturelles (haies, chemins, etc.) limitant les effets de bordure. Chacune de nos parcelles est ainsi un véritable petit microcosme.

 

Champ-Rond 2,5ha

La plus grande parcelle du domaine, elle descend doucement le long du coteau depuis la forêt jusqu’à la grande haie plantée par Pierrette et Marc. Plusieurs veines de calcaires affleurent au cœur du coteau, nécessitant une certaine prudence lors des travaux de labour.

En raison des hétérogénéités de terroir ou de période de plantation, nous distinguons plusieurs blocs au sein de cette parcelle. Parmi ceux-ci, se trouve celui dont est issue notre cuvée « Retour à la Terre » toujours vendangée le dernier jour des vendanges. C’est aussi sur cette parcelle que nous conduisons nos essais de plantation en franc de pied.

Champ-Choley 1ha

Proche de Champ-Rond mais un peu plus haut sur le coteau, en direction de Clessé, cette parcelle partage la plupart des caractéristiques de Champ-Rond. On trouve à son sommet une carrière abandonnée qui permet d’observer son sous-sol calcaire presque affleurant.

La famille Michel a longtemps partagé son temps entre la vigne et le métier de carrier. Les pierres de Quintaine, étaient extraites jusqu’à la fin du XIXème et réputées de Dijon à Lyon pour la taille de cheminées et d'escaliers intérieurs notamment.

 


Le Chêne 1,5ha

Sur le coteau Est, un peu en dessous du village, cette parcelle caillouteuse donne des vins très aromatiques qui marquent de leur empreinte le nez de notre « Quintaine ». Cependant, en raison de la pauvreté du sol, les maturités s’envolent rapidement sur le chêne et la date de vendange doit donc être soigneusement choisie afin de conserver de la fraicheur et d’éviter les notes confites qui peuvent arriver en quelques jours seulement.

Raverettes 1ha

La parcelle la plus proche du domaine, au bout du verger. On distingue plusieurs blocs dans cette parcelle : « les vignes à... » Jean, Cochet, Millat… toutes nommées d’après le responsable de la dernière plantation connue.

Parmi celles-ci se trouvent les vignes centenaires plantées par l’arrière grand père de Sophie dont une partie est sélectionnée pour notre cuvée « Charleston ».

 

Chapelle Saint-Trivier 0,5ha

Nous distinguons généralement au sein de ce climat trois parcelles Pesselières 0,2ha, Cordonnière 0,1ha et Lie-Monin 0,2ha. Pesselières est la parcelle la plus calcaire du domaine. Ses calcaires blancs affleurants et son exposition aux vents dominants lui donnent un aspect austère.

Cordonnière est une de nos plus vieilles vignes, parmi lesquelles nous sélectionnons chaque année nos greffons pour remplacer les pieds manquants.

Lie-Monin avec son sol riche en argile rouge (ferrugineuse) est la parcelle dont est issue notre cuvée « Une Bulle ».

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